Monographie des villages  sénoufo Nanérégué 2010

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                   Village de : FOFARA

 

 

 

 

 

 

                   Nom senoufo : POUFONRO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Noms des enquêteurs : Tiankadjou CESSOUMA

                                        Tianzé Gilbert CESSOUMA

 

 

 

 

I – Création et situation géographique du village

 

A - Nom et situation géographique

 

1 – Le nom du village

 

            Sur la carte administrative, le village est appelé FOFARA  et ses habitants « fofaralais ».

            En senoufo, le village est appelé POUFONRO et ses habitants appelés « poufonrowo ».

 

                        2 – Situation géographique du village

 

            Le village de FOFARA relève de la commune rurale de KAYAN. Il est situé à 30km du chef lieu de la commune.

            Le village de FOFARA est constitué de deux quartiers qui sont : Diaradougou et Souroukoukin.

           

B- Récit de fondation et événements du village

Version de BAYO Gnabèrè, actuel chef du village

 

                        1 – Récit de fondation

 

 Le village de Fofara a été fondé par un chasseur appelé BAYO Blon Dô Zegué venu de Zérila au Mali.

Il aurait choisi cette localité à cause des avantages qu’elle offrait pour l’agriculture.

 

            2 – Evénement du village

 

Il y a eu une épidémie qui a décimé la population. Cette maladie était appelée en senoufo « fonrè » ; elle se manifestait par des éruptions cutanées.

 

II- L’organisation politique du village

    

       A- La chefferie traditionnelle

 

                        1 – Les différentes chefferies traditionnelles

 

Dans le village de Fofara, il y a un chef coutumier qui assure l’adoration des lieux sacrés et un chef de village qui assure l’administration du village.

L’actuel chef coutumier est Tianka BAYO et le chef de village est Gnabèrè BAYO.      

2 – La généalogie des chefs

 

            Voici la généalogie des chefs coutumiers : Zégué, Bêguê, Zanga, Otobèrè et l’actuel qui est Tianka ; ils portent tous le nom de famille BAYO.

 

            Voici la généalogie des chefs de village : Otozé, Mougouzanga, Klafougo et l’actuel qui est Gnambèrè ; ils portent tous le nom de famille BAYO.

                        3 – Succession et interdits

 

Dans le village de Fofara, la succession des chefs se fait de frère en frère ; succède au chef, l’homme le plus âgé dans la grande famille paternelle de l’ancien chef. Une femme ne peut pas accéder à ces postes.

Il n’y a pas d’interdit particulier pour les chefs.

 

          B- La chefferie administrative

 

            1 - Les sortes de chefferies administratives

 

Il y a eu le délégué administratif établi sous la révolution.

            Il y a les conseillers administratifs avec la communalisation intégrale du territoire du pays. Les actuels conseillers du village sont Gnabèrè Adama BAYO et Oniziré BAYO.

            Il y a aussi le Conseil Villageois de Développement (CVD).

 

            2 – Les rapports entre les chefferies

 

            Les rapports entre la chefferie traditionnelle et la chefferie administrative ont été rarement conflictuels ; la chefferie traditionnelle assure l’exécution des coutumes et traditions tan disque que la chefferie administrative veille à la relation avec l’Etat.

 

III – L’organisation sociale du village

 

         A – La population

 

            1 – Statistiques

 

Le village de Fofara compte 1555 habitants selon le dernier recensement.

                                                                                                                                    

                        2 – Familles et totems

           

Les grandes familles qu’on  trouve dans le village sont les suivantes :

-         Famille « BAYO » dont le totem est le serpent ; le responsable est Onizé.

-         Famille « KONATE» dont le totem est le silure ; le responsable est Madou Otozé.

-         Famille « DAO » dont le responsable est Kloubèrè.

-         Famille « OAUTTARA » dont le totem est le chien ; le responsable est Magzanga.

-         Famille « GOUETA » dont le totem est la noix de cola ; le responsable est Sogoro.

-         Famille « SANOU » dont le totem est l’écureuil; le responsable Kalo

-         Famille « SIDIBE » dont le totem est la perdrix ; le responsable est Gnazanga.

 

 

 

 

 

            B – Les castes et associations

 

                        1 – Les forgerons

 

Il y a des forgerons dans le village. Ils portent le nom de famille SANOU.

Ils travaillent le fer ; leurs femmes n’ont pas d’activité spécifique. Ils font le sacrifice à l’enclume et ne se marient pas avec les peuls.

 

                        2 – Les griots

 

Il n’y a pas de griot dans le village.

 

                        3 – Les bouffons

 

            Il n’y a pas de  bouffon dans le village.

 

                        4 – Les devins et guérisseurs

 

            Il y a deux devins et guérisseurs dans le village. Ce sont Tianka BAYO et Kalo SANOU

 

                        5 – Les chasseurs

 

Il y a une organisation de chasseurs dans le village. Le responsable est Tianka BAYO.

Les chasseurs ont des cérémonies propres lors de l’adhésion d’un nouveau membre ou des funérailles d’un membre et lors de l’adoration de leur fétiche commun qui est le « Losso Sonè » venu de Zanfara.

Pour adhérer à la confrérie, il faut deux coqs blancs, six noix de cola et 2500F CFA. Une femme ne peut pas adhérer à la confrérie. 

 

                        6 - Les associations de culture

 

            Il y a une association de culture dans le village. Le responsable est Bêguê BAYO.

Il y a quatre Groupements de Producteurs de Coton (GPC) dans le village.

Il n’y a pas d’association de femme dans le village.

 

          C. Musique et loisir

 

                        1 – La musique

 

Dans le village, il y a deux groupes de balafon. Les responsables respectifs sont Magzanga OUATTARA et Bêguê BAYO. Le premier balafon est venu de Djigouèra et Magzanga OUATTARA en était le plus grand joueur ; il reste toujours le plus grand joueur dans le village.

Il y a aussi le « Zabegué » et le « Koligné » joués aux cérémonies traditionnelles.

 

                        2 – Les loisirs

A part la danse aux instruments de musique cités, le village ne  connaît pas de loisirs traditionnels.

IV – L’organisation religieuse du village

 

            A- Les religions nouvelles

 

                        1 – La religion chrétienne

 

            Il n’ y a pas de religion chrétienne dans le village.

 

                        2 – La religion musulmane

 

            Il y a une confession religieuse musulmane dans le village : sunnite.

Il y a une mosquée. Le premier converti à l’islam dans le village est Sozé TRAORE. L’imam est Gnazanga BAYO.

           

         B- La religion traditionnelle

 

                        1 – Les fétiches

 

La religion traditionnelle est la première dans le village. On trouve dans le village plusieurs grands fétiches communs :

-         Deux fétiches « Gnan » originaires de Sogolo au Mali ; le propriétaire est Tiofa BAYO

-    « Nango » venu de Lessemé au Mali ; le propriétaire est Zanga DAO.

-          « Maggné », un fétiche pour le voyage et la chasse ; le propriétaire est Tianka BAYO

-          « Noto» au quartier Diaradougou ; un fétiche des forgerons, le propriétaire est N’Go SANOU

-          Deux fétiches« Wossouno » venus de Sokoroni ; fétiches de guerre ; le propriétaire est Dougouzé DAO

-         « Koutounon» au quartier Souroukoukin ; origine inconnue, le prepriétaire est N’Gogniré KONATE

-         «Sirabani » venu de Guilé au Mali ; le propriétaire est Sorgo GOUETA

-         « Gninankadjougou » venu de N’Dosso ; le propriétaire est Nazanga BAYO

-          « Krikon » venu de Tandio au Mali ; le propriétaire est Otozé DAO

-         « Klagné » d’origine inconnue ; le propriétaire est Tiofa BAYO

-         « Loussouni », un fétiche qu’on ne peut pas donner à quelqu’un ; le propriétaire est Onizé BAYO

           

                        2 – Les animaux et lieux sacrés

           

            Il n’y a pas d’animal sacré dans le village.

            Il y a deux marigots sacrés : un dont le totem est la daba et un dont le poisson ne doit pas être amené au village.

 

C - les fêtes et cérémonies traditionnelles

 

            Les fêtes et cérémonies traditionnelles dans le village  sont essentiellement l’adoration des fétiches cités, des funérailles et des deux marigots sacrés.

 

 V – Le développement du village

 

         A –Les infrastructures de développement

           

                        1 – Les écoles

 

Il y a une école primaire de trois classes dans le village. Elle a été financée par l’A.S.A.O et ouverte en 2004.

            Il n’y a pas de centre d’alphabétisation dans le village.

            Il n’y a ni école maternelle ni école secondaire ; les élèves admis au CEP doivent aller à Kayan à 30km pour poursuivre leurs études.

 

                        2 – Le dispensaire

 

Il n’y a pas de dispensaire dans le village. Les malades doivent aller à Bangasso à 15km pour se faire soigner.

 

                        3 – Le marché

 

Il n’y a pas de marché dans le village.

 

                        4 – Les forages et puits

 

            Il y a deux forages dans le village. Un est en panne.

Il y a deux puits à grand diamètre. 

Il y a d’autres points d’eau où la population s’approvisionne : de petits puits peu profonds creusés de parts et d’autres dans les concessions

 

           B - La vie économique

 

                        1 – L’activité économique principale

 

L’activité économique principale dans le village est l’agriculture. On y cultive, mil, maïs, haricot, arachides, oignons, etc.

Le coton est la culture de rente principale. Mais on cultive de plus en plus le sésame.

On pratique de plus en plus la culture attelée par rapport à la culture à la main beaucoup plus pénible et moins rentable.

 

                        2 – L’élevage

 

Dans tous les villages de la région, le petit élevage est pratiqué. On y élève  volailles, chèvres et moutons pour essentiellement les sacrifices ; les bœufs sont élevés par les peuls pour l’exportation et par les agriculteurs  juste pour le labour.

 

 

 

 

 

 

Monographie des villages  sénoufo Nanérégué 2010

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                 Village de :   MASSASSONI

 

 

 

 

 

 

Nom senoufo :    DIAGORO                          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Noms des enquêteurs :        Tiakadjou SESSOUMA

                                            Tianzé Gilbert SESSOUMA            

                                                         

 

                   

 

 

                                                    

I – Création et situation géographique du village

 

A - Nom et situation géographique

 

1 – Le nom du village

 

            Sur la carte administrative, le village est appelé en français MASSASSONI  et ses habitants « massassonilais ».

            En senoufo, le village est appelé DIAGORO et ses habitants appelés « diagorowuli ».

 

                        2 – Situation géographique du village

 

Le village de MASSASSONI relève de la commune rurale de KAYAN. Mais ce village, à cause de sa situation géographique, refuse farouchement d’être rattaché à la commune de Kayan dont le chef lieu lui est difficile d’accès. Les habitants du village sont de fait coupés de l’administration civile.

            Le village est constitué de trois quartiers qui sont : yakofè, Kongafè et Noumoukina.

           

B- Récit de fondation et événement du village

 

1 – Récits de fondation

 

Version de Yiratié SANOU (Bolon)

Le village de Massassoni a été fondé par Togoro SANOU, un chasseur venu de Ton au Mali. Ce chasseur serait un descendant de la famille royale de Ton. Son grand frère qui l’avait accompagné depuis le Mali, fonda le village voisin qui est Wêrê.

Togoro aurait choisit ce site à cause du marigot qui attirait de nombreux animaux venant se désaltérer.

 

Version de Zanga Adama COULIBALY (sénoufo)

Selon les sénoufo, les fondateurs du village de Massassoni, seraient des forgerons venus d’un village du Mali appelé aussi Massassoni.

Par la suite, un chasseur appelé Togoro, serait venu trouver les forgerons auprès de qui il se renseigna pour savoir les endroits où il pouvait avoir du gibier. Un des forgerons lui donna les renseignements, avec la condition qu’il ramène une part du fruit de sa chasse aux forgerons. Le chasseur ayant appris que les forgerons venaient de Massassoni au Mali, décida de donner ce nom au village: « Ce village fondé prendra le nom de ton village d’origine » dit Togoro à un vieux  forgeron.

 

            2 – Evénement du village

 

Il n’y a pas eu d’événement qui a particulièrement marqué le village.

 

 

 

 

 

 

II- L’organisation politique du village

    

       A- La chefferie traditionnelle

 

                        1 – Les différentes chefferies traditionnelles

 

            Dans le village de Massassoni, il y a un seul chef  qui assure l’adoration des lieux sacrés et l’administration du village. L’actuel chef est Bangosié SANOU.   

    

2 – La généalogie des chefs

 

            Voici la généalogie des chefs : Togoro, Néné, Sié Fako, Yabasié, Koutousséni, Botié, Botié Sié, Dakatié, Gnikonsié et l’actuel qui est Bangosié ; ils portent tous le nom de famille SANOU.

 

                        3 – Succession et interdits

 

Dans le village de Massassoni, la succession des chefs se fait de frère en frère ; succède au chef, l’homme le plus âgé dans la grande famille paternelle de l’ancien chef.

Une femme ne peut pas accéder à ce poste.

Il n’y a pas d’interdit particulier pour le chef.

 

          B- La chefferie administrative

 

            Le village refuse toute structure administrative en lien avec la commune de Kayan à laquelle il ne veut pas être rattaché.

            Les habitants refusent tout recensement et toute élection, si ceux-ci sont organisés sous l’administration de la commune de Kayan.

 

III – L’organisation sociale du village

 

          A – La population

 

            1 – Statistiques

 

Le nombre d’habitants du village n’est pas connu du fait que les habitants ont refusé le récemment que la commune devait faire.

 

                        2 – Familles, ethnies et totems

           

            Dans le village de Massassoni, on trouve deux ethnies principales : senoufo et bolon.

Les grandes familles qu’on  trouve dans le village sont les suivantes :

-         Famille « COULIBALY » dont le totem est la souri ; le responsable est Sogolo.

-         Famille « SANOU » dont le totem est le python ; le responsable est Yiratié.

 

 

 

            B – Les castes et associations

 

                        1 – Les forgerons

 

Il y a des de forgerons dans le village. Ils portent le nom de famille COULIBALY.

Ils travaillent essentiellement le fer ; leurs femmes n’ont pas d’activité spécifique. Ils font encore le sacrifice à l’enclume. Ils ont le « Toudounpiré » comme musique propre.

 

                        2 – Les griots

 

Il n’y a pas de griot dans le village.

 

                        3 – Les bouffons

 

            Il n’ y a pas de  bouffon dans le village.

 

                        4 – Les devins et guérisseurs

 

            Il n’y a ni guérisseur, ni devin dans le village.

 

                        5 – Les chasseurs

 

Il n’y a pas d’organisation de chasseurs dans le village.

 

                        6 - Les associations de culture

 

            Il y a une association de culture dans le village. Le responsable est Bâ Sidiki COULIBALY.

Il y a un seul Groupement de Producteurs de Coton (GPC) dans le village.

Il y a une association de femme dans le village. La responsable est Minata SANOU.

 

          C. Musique et loisir

 

                        1 – La musique

 

Dans le village de Massassoni, à part le « Toudounpiré » des forgerons, il n’y a aucun ensemble musical traditionnel.

 

                        2 – Les loisirs

 

Le village ne  connaît pas des loisirs traditionnels.

 

IV – L’organisation religieuse du village

 

            A- Les religions nouvelles

 

                        1 – La religion chrétienne

 

            Il n’y a pas de chrétien dans le village.

                        2 – La religion musulmane

 

            Il y a une confession religieuse musulmane dans le village. Il n’y a pas de mosquée. Le premier converti à l’islam dans le village est Seydou COULIBALY ; il est aussi l’imam.

           

          B- La religion traditionnelle

 

                        1 – Les fétiches

 

Bien que la religion traditionnelle soit la première dans le village, on ne trouve aucun grand fétiche commun.

           

                        2 – Les animaux et lieux sacrés

           

            Il n’y a pas d’animal sacré dans le village.

            Il y a un bois sacré où une femme ne doit pas entrer et une colline sacrée où personne ne monte ni ne cultive.

 

         C - les fêtes et cérémonies traditionnelles

 

            Le village ne connaît pas de fêtes et cérémonies traditionnelles.

 

 V – Le développement du village

 

        A –Les infrastructures de développement

           

                        1 – Les écoles

 

Il n’y a pas d’école primaire dans le village. Les enfants en âge de scolarisation doivent aller  à N’Dorola à 4km pour l’école.

            Il y a un centre d’alphabétisation dans le village.

            Il n’y a ni école maternelle ni école secondaire.

 

                        2 – Le dispensaire

 

Il n’y a pas de dispensaire dans le village. Les malades doivent aller à N’Dorola à 4km pour se faire soigner.

 

                        3 – Le marché

 

Il n’y a pas de marché dans le village.

 

                        4 – Les forages et puits

 

            Il y a un forage dans le village. Il a été réalisé en 2004 par le PNGT2 et est fonctionnel.

Il y a un puit à grand diamètre. Sa pompe est en panne.

Il y a d’autres points d’eau où la population s’approvisionne : de petits puits peu profonds creusés de parts et d’autres dans les concessions.

Le village est au bord d’un marigot ; mais ce marigot ne lui appartient pas.

 

            5 – Les télécommunications

 

Le village de Massassoni est couvert par les réseaux téléphoniques Telmob, Telecel et Zain.

 

           B - La vie économique

 

                        1 – L’activité économique principale

 

L’activité économique principale dans le village est l’agriculture. On y cultive mil, maïs, haricot, arachides, etc.

Le coton est la culture de rente principale. Mais on cultive de plus en plus le sésame.

On pratique de plus en plus la culture attelée par rapport à la culture à la main beaucoup plus pénible et moins rentable.

 

                        2 – L’élevage

 

Dans tous les villages de la région, le petit élevage est pratiqué. On y élève  volailles, chèvres et moutons pour essentiellement les sacrifices ; les bœufs sont élevés par les peuls pour l’exportation et par les agriculteurs  juste pour le labour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         Monographie des villages  sénoufo Nanérégué 2010

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                 Village de :   N’DORO

 

 

 

 

 

 

        

Nom senoufo:    LOULO                           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nom de l’enquêteur :        Issouf  DAO              

 

 

I – Création et situation géographique du village

 

A - Nom et situation géographique

 

1 – Le nom du village

 

            Sur la carte administrative, le village est appelé N’DORO  et ses habitants « n’dorolais ».

            En senoufo, le village est appelé LOULO et ses habitants appelés « loulowu ».

 

                        2 – Situation géographique du village

 

            Le village de N’DORO relève de la commune rurale de KAYAN. Il est situé à 7km du chef lieu de la commune.

            Le village de N’DORO est constitué de trois quartiers qui sont : Diomon, Gnazama et Bêguê.

           

B- Récit de fondation et événement du village

                                               Version de Sékou SANOGO

 

                        1 – Récit de fondation

 

Le village de N’Doro a été fondé par des guerriers venus de Kong en Côte d’Ivoire. Ces guerriers s’étaient installés d’abord à Morolaba, avant de venir fonder N’Doro.

Après l’installation des fondateurs, deux familles : « Gnazamana » et « Diomon » vinrent se joindre à eux. De fait, dans leur village d’origine, il y avait un conflit entre ces deux familles. C’est ce qui poussa la famille de « Diomon » à venir se réfugier chez les guerriers à l’Ouest. Ceux-ci acceptèrent de la garder, jurant de, soit l’aider à combattre la famille ennemie, soit l’aider à faire la paix. La famille Gnazamana arriva à son tour et demanda aux guerriers de lui livrer les membres de la famille Diomon. Ceux-ci refusèrent et lui proposèrent plutôt de s’installer aussi pour former le village de N’Doro. Elle accepta en posant la condition d’être associée à la gestion des terres et du lieu sacré appelé « Kouné ». Les guerriers donnèrent la gestion du « Kouné » aux deux familles : Gnazamana et  Diomo ; cette responsabilité étant exercée à tour de rôle par les deux familles. Les guerriers gardèrent la gestion des terres.

 

            2 – Evénement marquant du village

 

Le village n’a pas connu d’événement marquant.

 

II- L’organisation politique du village

    

       A- La chefferie traditionnelle

 

                        1 – Les différentes chefferies traditionnelles

 

            Dans le village de N’Doro, il y a un chef coutumier qui assure l’adoration des lieux sacrés du village et un chef de village qui assure l’administration du village. L’actuel chef de village est Dôgô SANOU et le chef coutumier est Sékou SANOGO.

                        2 - Succession et interdits

 

Dans le village de N’Doro, la succession des chefs de village se fait de frère en frère ; succède au chef, l’homme le plus âgé dans la grande famille paternelle de l’ancien chef.

Mais la succession des chefs coutumiers se fait de famille en famille. La chefferie passe de façon alternée à l’homme le plus âgé de la famille Diomon puis à celui de la famille Gnazamana. Pour l’intronisation, il faut sacrifier un bélier et un chien.

Une femme ne peut pas accéder à ces postes.

Les chefs ne doivent pas passer la nuit hors du village.

 

          B- La chefferie administrative

 

            1 - Les sortes de chefferies administratives

 

Il y a eu le délégué administratif établi sous la révolution. Ce délégué était Zanga SANOU.

            Il y a les conseillers administratifs avec la communalisation intégrale du territoire du pays. Les actuels conseillers du village sont Nazé SANOU et Naboro BAYO.

            Il y a aussi le Conseil Villageois de Développement (CVD).

 

            2 – Les rapports entre les chefferies

 

            Les rapports entre la chefferie traditionnelle et la chefferie administrative ont été rarement conflictuels ; la chefferie traditionnelle assure l’exécution des coutumes et traditions tan disque que la chefferie administrative veille à la relation avec l’Etat.

 

III – L’organisation sociale du village

 

          A – La population

 

            1 – Statistiques

 

Le village de N’Doro compte 825 habitants selon le dernier recensement.

 

                        2 – Familles et totems

           

Les grandes familles qu’on  trouve dans le village sont les suivantes :

-         Famille « DAO » dont le totem est inconnu ; le responsable est Issa.

-         Famille « BERTHE» dont le totem est le caïman ; le responsable est Gnabèrè.

-         Famille « SANOU » dont le totem est la panthère ; le responsable est Sekou.

-         Famille « OAUTTARA » dont le totem est le chien ; le responsable est Bêguê.

Il y a d’autres familles plus ou moins grandes venues s’installer dans le village depuis plus ou moins longtemps ; on a ainsi des familles OUEDRAOGO et SAWDOGO venues du Yatenga et qui sont intégrées dans le village.

 

 

            B – Les castes et associations

 

                        1 – Les forgerons

 

Il y a des de forgerons dans le village. Ils portent les noms de famille OUATTARA et BERTHE.

Ils travaillent essentiellement le fer et font encore le sacrifice à l’enclume. Ils ont des flûtes comme instrument de musique propre.

Leurs femmes n’ont pas d’activité spécifique.

Ils ne se marient pas avec les griots et les peuls.

 

                        2 – Les griots

 

Il n’y a pas de griot dans le village.

 

                        3 – Les bouffons

 

            Il n’ y a pas de  bouffon dans le village.

 

                        4 – Les devins et guérisseurs

 

            Il n’y a ni guérisseur, ni devin dans le village.

 

                        5 – Les chasseurs

 

Il n’y a pas d’organisation de chasseurs dans le village.

 

                        6 - Les associations de culture

 

            Il y a trois associations de culture dans le village. Les responsables respectifs sont Brama SANOU, Siaka BERTHE et Gnazé SANOU.

Il y a deux Groupements de Producteurs de Coton (GPC) dans le village.

Il n’y a pas d’association de femme dans le village.

 

          C. Musique et loisir

 

                        1 – La musique

 

Dans le village, il y a un groupe de balafon. Le responsable est Seydou SANOU. Le premier balafon est venu de Djigouèra et Jean SANOU en était le plus grand joueur ; l’actuel plus grand joueur est Nazé SANOU.

Il y a aussi les grands tam-tams et le « Fitchanhanki » joués aux cérémonies traditionnelles.

 

                        2 – Les loisirs

 

A part la danse aux instruments de musique cités, le village ne  connaît pas d’autres loisirs traditionnels.

 

 

IV – L’organisation religieuse du village

 

            A- Les religions nouvelles

 

                        1 – La religion chrétienne

 

            Il n’ y a pas de chrétien dans le village.

 

                        2 – La religion musulmane

 

            Il y a une confession religieuse musulmane dans le village, « Malikiyat ». Il y a une mosquée. Le premier converti à l’islam dans le village est Adama SANOU. Le premier et l’actuel imam est Abdoulaye SANOU.

 

         B- La religion traditionnelle

 

                        1 – Les fétiches

 

La religion traditionnelle est la première dans le village. On trouve dans le village plusieurs grands fétiches communs :

-         « Gnan » venu de Kagnagara ; le propriétaire est Zanga SANOU

-   « Nangué » dont le propriétaire est Dogo SANOU.

-         « Maggné » dont le propriétaire est Zanga SANOU

-         « Logué » dont le propriétaire est Dogo SANOU.

-         « Sigué » dont le propriétaire est Zanga SANOU

-         « Gnagnéréné » dont le propriétaire est Dogo SANOU

-         «Sogo » dont le propriétaire est Dogo SANOU

           

                        2 – Les animaux et lieux sacrés

           

            Il y a un bouc noir comme animal sacré dans le village.

            Il y a deux lieux sacrés : « Kouné » et « Kassien ».

 

          C - les fêtes et cérémonies traditionnelles

 

            Les fêtes et cérémonies traditionnelles dans le village  sont essentiellement l’adoration des fétiches cités et des lieux sacrés et les funérailles.

 

 V – Le développement du village

 

        A –Les infrastructures de développement

           

                        1 – Les écoles

 

Il y a une école primaire de deux classes dans le village. Elle a été ouverte en 2006 et est  abritée sous un hangar.

            Il n’y a pas de centre d’alphabétisation dans le village.

            Il n’y a ni école maternelle ni école secondaire ; les élèves admis au CEP doivent aller à Kayan à 7km pour poursuivre leurs études.

 

                        2 – Le dispensaire

 

Il n’y a pas de dispensaire dans le village. Les malades doivent aller à Kayan à 7km pour se faire soigner.

 

                        3 – Le marché

 

Il y a un marché dans le village au quartier Bêguê. Il a commencé il y a six ans et a lieu chaque lundi.

 

                        4 – Les forages et puits

 

            Il y a trois forages dans le village. Ils ont été réalisés en 2007 et sont tous fonctionnels.

Il y a un puit à grand diamètre. Il tarie à chaque saison sèche. 

Il y a d’autres points d’eau où la population s’approvisionne : de petits puits peu profonds creusés de parts et d’autres dans les concessions.

 

            5 – Les télécommunications

 

Le village de N’Doro n’est couvert par aucun réseau téléphonique.

 

          B - La vie économique

 

                        1 – L’activité économique principale

 

L’activité économique principale dans le village est l’agriculture. On y cultive mil, maïs, haricot, arachides, riz, etc.

Le coton est la culture de rente principale depuis 1950. Mais on cultive de plus en plus le sésame.

On pratique de plus en plus la culture attelée par rapport à la culture à la main beaucoup plus pénible et moins rentable.

Les différents endroits de brousse sont les suivants : Pouzangué, Foudayana, Foye, Fagué, Nagoré, Sonoguégué et Gnangué.

 

                        2 – L’élevage

 

Dans tous les villages de la région, le petit élevage est pratiqué. On y élève  volailles, chèvres et moutons pour essentiellement les sacrifices ; les bœufs sont élevés par les peuls pour l’exportation et par les agriculteurs  juste pour le labour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Monographie des villages  sénoufo Nanérégué 2010

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                 Village de :   N’DOSSO

 

 

 

 

 

 

Nom senoufo:    SIGUIDO                           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Noms des enquêteurs :       Tiankadjou SESSOUMA

                                           Tianzé Gilbert CESSOUMA  

 

          

                                                    

I – Création et situation géographique du village

 

A - Nom et situation géographique

 

1 – Le nom du village

 

            Sur la carte administrative, le village est appelé N’DOSSO  et ses habitants « n’dossolais ».

            En senoufo, le village est appelé SIGUIDO et ses habitants appelés « siguidowo ».

 

                        2 – Situation géographique du village

 

            Le village de N’DOSSO relève de la commune rurale de KAYAN. Il est situé à 18km du chef lieu de la commune.

            Le village de N’DOSSO est constitué de six quartiers qui sont : Foumadjou, Kloufé, Signèrè, Kaboho, Zèrè et Kafomon.

           

B- Récit de fondation et événement du village

Version de DAO Nazé Oziré, chef de village.

 

                        1 – Récit de fondation

 

Le village de N’Dosso a été fondé par Siguido DAO, un chasseur venu du village de Bangasso.

Il aurait découvert ce site de l’actuel village lors d’une partie de chasse ; le bon climat, la grande végétation, le marigot plein de poisson le poussèrent à s’installer dans cette zone.

Le village de N’Dosso est appelé en sénoufo  « Siguido », en référence au prénom du fondateur qui est Siguido.

           

            2 – Evénement du village

 

Le village a souffert des travaux forcés au temps de Kifèrè, chef de canton de Kourouma.

 

II- L’organisation politique du village

    

       A- La chefferie traditionnelle

 

                        1 – Les différentes chefferies traditionnelles

 

            Dans le village de N’Dosso, il y a un chef coutumier qui assure l’adoration des lieux sacrés et un chef de village qui assure l’administration du village. L’actuel chef coutumier est Mazanga Drissa DAO et le chef de village est Nazé Oziré DAO. 

   

2 – La généalogie des chefs

 

            Voici la généalogie des chefs coutumiers : Zélèguè, Tiembè N’Golo, Nato, Sogbogo, Gnambèlè, Magzé et l’actuel qui est Magzanga ; ils portent tous le nom de famille DAO.

 

            Voici la généalogie des chefs de village : Tiéfouluzanga, Nabougnéré Zana, Klagoro, Nazé Olè, Lozé et l’actuel qui est Nazé Oziré ; ils portent tous le nom de famille DAO.

 

                        3 – Succession et interdits

 

Dans le village de N’Dosso, la succession des chefs coutumiers se fait de frère en frère ; succède au chef, l’homme le plus âgé dans la grande famille paternelle de l’ancien chef. Mais la succession des chefs de village se fait de père en fils.

Une femme ne peut pas accéder à ces postes.

Le chef de village ne doit pas faire de bagarre et le chef coutumier ne doit pas passer la nuit hors du village.

 

          B- La chefferie administrative

 

            1 - Les sortes de chefferies administratives

 

Il y a eu le délégué administratif établi sous la révolution. Ce délégué était Nazé Oziré DAO.

            Il y a les conseillers administratifs avec la communalisation intégrale du territoire du pays. Les actuels conseillers du village sont Oumou DAO et Lassina DAO.

            Il y a aussi le Conseil Villageois de Développement (CVD).

 

            2 – Les rapports entre les chefferies

 

            Les rapports entre la chefferie traditionnelle et la chefferie administrative ont été rarement conflictuels ; la chefferie traditionnelle assure l’exécution des coutumes et traditions tan disque que la chefferie administrative veille à la relation avec l’Etat.

 

III – L’organisation sociale du village

 

         A – La population

 

            1 – Statistiques

 

Le village de N’Dosso compte 1399 habitants selon le dernier recensement.

 

                        2 – Familles et totems

           

Les grandes familles qu’on  trouve dans le village sont les suivantes :

-         Famille « DAO » dont le totem est la panthère ; le responsable est Tianka Yaya.

-         Famille « KONATE» dont le totem est la panthère et le chien noir ; le responsable est Gnara.

-         Famille « BAYO » dont le totem est la panthère ; le responsable est Kloubèrè.

-         Famille « OAUTTARA » dont le totem est le chien ; le responsable est Sozé.

-         Famille « GOUETA » dont le totem est le singe.

-         Famille « DEMBELE » dont le totem est le singe.

 

            B – Les castes et associations

 

                        1 – Les forgerons

 

Il n’y a pas de forgeron dans le village.

 

                        2 – Les griots

 

Il n’y a pas de griot dans le village.

 

                        3 – Les bouffons

            Il y a une  bouffonne dans le village. Elle s’appelle Mariam GOUETA et réside au quartier Foumadjou. Le premier bouffon dans le village a été Gnaga GOUETA.

 

                        4 – Les devins et guérisseurs

 

            Il n’y a ni guérisseur, ni devin dans le village.

 

                        5 – Les chasseurs

 

Il y a une organisation de chasseurs dans le village. Le responsable est Magzanga DAO.

Ils ont des cérémonies propres lors de l’adhésion d’un nouveau membre ou des funérailles d’un membre et lors de l’adoration de leur fétiche commun qui est le « Dakoun » venu de Koloko.

Pour adhérer à la confrérie, il faut des coqs.

Une femme ne peut pas adhérer à la confrérie. 

 

                        6 - Les associations de culture

 

            Il y a une association de culture dans le village. Le responsable est Flagnina DAO.

Il y a six Groupements de Producteurs de Coton (GPC) dans le village.

Il n’y a pas d’association de femme dans le village.

 

         C. Musique et loisir

 

                        1 – La musique

 

Dans le village, il y a un groupe de balafon. Le responsable est Blahima DAO. Le premier balafon est venu de Samorogouan et Nadoro DAO en était le plus grand joueur ; l’actuel plus grand joueur est N’Go OUATTARA.

Il y a aussi les tam-tams joués aux cérémonies traditionnelles.

 

                        2 – Les loisirs

 

A part la danse aux instruments de musique cités, le village ne  connaît pas d’autres loisirs traditionnels.

 

IV – L’organisation religieuse du village

 

            A- Les religions nouvelles

 

                        1 – La religion chrétienne

 

            Il n’ y a pas de chrétien dans le village.

 

                        2 – La religion musulmane

 

            Il y a une confession religieuse musulmane dans le village : sunnite. Il y a trois mosquées. Le premier converti à l’islam dans le village est Nazé Zangnaga OUATTARA.

           

          B- La religion traditionnelle

 

                        1 – Les fétiches

 

La religion traditionnelle est la première dans le village. On trouve dans le village plusieurs grands fétiches communs :

-         Deux fétiches « Gnan » respectivement venus de Zagnila et de Seni au Mali ; les propriétaires sont Samzé DAO et Gninigoro OUATTARA

-   deux fétiches « Nago » respectivement venus de Lossara et de Poukoo au Mali ; les propriétaires respectifs sont Songzé DAO et Nangoro BAYO.

-          « Maggné » venu de Soubomon au Mali ; le propriétaire est Tianka DAO

-          « Kogfogui » venu de Séguédougou ; le propriétaire est Gninigoro OUATTARA.

-         « Dangoro » dont le propriétaire est Tiétangui BAYO

-         « Konon » venu de Sefina ; le propriétaire est Kloubèrè BAYO

-         «Gjeugsso » venu de Sikorla ; le propriétaire est Klafon BAYO

-         « Dengnouman » venu de Moroblè au Mali ; le propriétaire est Nangoro DAO

-         Deux fétiches « Komon » respectivement venus de Gandala et de Dosso au Mali ; les propriétaires respectifs sont Gnazanga DAO et Nangoro DAO

-         « Klagné » d’origine inconnue ; le propriétaire est M’Baga DAO

           

                        2 – Les animaux et lieux sacrés

           

            Il n’y a pas d’animal sacré dans le village.

            Il y a un marigot sacré et un autre lieu sacré appelé « Kouné ».

 

          C - les fêtes et cérémonies traditionnelles

 

            Les fêtes et cérémonies traditionnelles dans le village  sont essentiellement l’adoration des fétiches cités et des lieux sacrés et les funérailles.

 

 

 

 

 V – Le développement du village

 

         A –Les infrastructures de développement

           

                        1 – Les écoles

 

Il y a une école primaire de trois classes dans le village.

            Il n’y a pas de centre d’alphabétisation dans le village.

            Il n’y a ni école maternelle ni école secondaire ; les élèves admis au CEP doivent aller à Kayan à 18km pour poursuivre leurs études.

 

                        2 – Le dispensaire

 

Il n’y a pas de dispensaire dans le village. Les malades doivent aller soit à Faramana, soit à Bangasso ou à Tigan pour se faire soigner.

 

                        3 – Le marché

 

Il n’y a pas de marché dans le village.

 

                        4 – Les forages et puits

 

            Il y a deux forages dans le village. Il n’y a pas de puit à grand diamètre. 

Il y a d’autres points d’eau où population s’approvisionne : de petits puits peu profonds creusés de parts et d’autres dans les concessions.

 

            5 – Les télécommunications

 

Le village de N’Dosso n’est couvert par aucun réseau téléphonique.

 

          B - La vie économique

 

                        1 – L’activité économique principale

 

L’activité économique principale dans le village est l’agriculture. On y cultive le mil, maïs, haricot, arachides, riz, sésame, etc.

Le coton est la culture de rente principale. Mais on cultive de plus en plus le sésame et le riz.

 

                        2 – L’élevage

 

Dans tous les villages de la région, le petit élevage est pratiqué. On y élève  volailles, chèvres et moutons pour essentiellement les sacrifices ; les bœufs sont élevés par les peuls pour l’exportation et par les agriculteurs  juste pour le labour.

 

 

 

 

 

 

   Monographie des villages  sénoufo Nanérégué 2010

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                Village de :    N’GORLANI

 

 

 

 

 

 

Nom senoufo :    N’GOULO                         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nom de l’enquêteur :        Issouf  DAO

 

 

 

 

I – Création et situation géographique du village

 

A - Nom et situation géographique

 

1 – Le nom du village

 

            Sur la carte administrative, le village est appelé N’GORLANI  et ses habitants « n’gorlanilais ».

            En senoufo, le village est appelé N’GOULO et ses habitants appelés « n’goulowu ».

 

                        2 – Situation géographique du village

 

            Le village de N’GORLANI est situé dans la commune rurale de Kayan dont il est distant de  14km. 

            Le village est constitué de six grands quartiers qui sont : Tayala, Wossi, Toudoumon, Boulo, Katina et Yedoulo.

 

B - Récits de fondation et événements du village

 

                        1 – Récit de fondation

 

                                   Version de Lozé DAO, chef de village

Le village de N’Gorlani a été fondé par des chasseurs venus d’un autre N’Gorlani au Mali.  Le chef des chasseurs s’appelait San Gniguè.

L’appellation N’Gorlani a donc été importée du Mali, en référence au village d’origine des fondateurs. Les chasseurs fondateurs du village portaient le nom de famille DAO. Ceux-ci se seraient installés sous un gros arbre à côté d’un puit qui n’a été creusé par personne. Ce puit existe encore aujourd’hui.

Ensuite vinrent des Bolons qui portaient le nom de famille DIARRA. Les chasseurs se les joignirent pour fonder le village de N’Gorlani.

 

            2 – Evénement du village

                        Version de Zoumana SACKO

Dans les années 1980, le village a connu une épidémie qui a décimé la population.

 

II- L’organisation politique du village

    

       A- La chefferie traditionnelle

 

                        1 – Les différentes chefferies traditionnelles

 

Dans le village de N’Gorlani, il y a un chef coutumier qui assure les sacrifices aux lieux sacrés et qui assure l’administration du village. L’actuel chef est Lozé DAO au quartier Wossi.

   

2 – La généalogie des différents chefs

 

Voici la généalogie des chefs : Zan Gniré, Dougoubèrè, Bablo Sikè, Yanfa et l’actuel qui est Lozé. Ils portent tous le nom de famille DAO.

                        3 – Succession et interdits

 

La succession à la chefferie traditionnelle se fait dans le patrilignage. Succède au chef, l’homme le plus âgé dans la grande famille paternelle de l’ancien chef. On est chef à vie ; alors la succession n’a lieu que si le chef est mort.

Une femme ne peut pas accéder à ce poste.

Il n’y a pas d’interdit particulier pour le chef.

 

          B- La chefferie administrative

 

            1 - Les sortes de chefferies administratives

           

Le délégué administratif établi sous la révolution. Lozé DAO était ce délégué.

Les conseillers municipaux  avec l’avènement de la communalisation intégrale du territoire du pays. Les actuels conseillers sont Karim SACKO et Awa DAO.

Le conseil villageois de développement (CVD) dont le président est Kisségué Malik DAO.

 

            2 – Les rapports entre les chefferies

 

            Les rapports entre la chefferie traditionnelle et la chefferie administrative ont été rarement conflictuels ; la chefferie traditionnelle assure l’exécution des coutumes et traditions tan disque que la chefferie administrative veille à la relation avec l’Etat.

 

III – L’organisation sociale du village

 

         A – La population

 

            1 – Statistiques

 

Selon le dernier recensement, le village de N’Gorlani compte 1362 habitants.

 

                        2 – Familles et totems

           

Les grandes familles qu’on trouve à N’Gorlani sont les suivantes :

-         famille « DAO » dont le totem est la panthère ; le responsable est Lozé

-         famille « DIARRA » dont le totem est le chien ; le responsable est Dramane

-         famille « SACKO » dont le totem est la panthère ; le responsable est Zoumana

-         famille « BIRO » dont le totem est le phacochère ; le responsable est Nazé Issa

-         famille « SANOU » dont le totem est l’écureuil ; le responsable est Tissoro

-         famille « SESSOUMA » dont le totem est le zèbre ; le responsable est Wonizanga

-         famille « KONATE » dont le totem est le criquet ; le responsable est Nagnara

-         famille « SANOGO » dont le totem est le zèbre ; le responsable est Otobèrè

-         famille « GOUETA » dont le totem est le singe ; le responsable est Gnazégué Koniba Bakary

-         famille « BAYO » dont le responsable est Bala

 

            B – Les castes et associations

 

                        1 – Les forgerons

 

            Il y a des forgerons dans le village. Ils portent les noms de famille SANOU et BIRO. Ils sont des autochtones du village.

            Ils travaillent le fer ; leurs femmes n’ont pas d’activités spécifiques.

            Ils font le sacrifice à l’enclume et ont le « toudoupiré » comme musique propre.

            Ils se marient avec les autres habitants du village.

 

                        2 – Les griots

 

            Il n’y a pas de griot dans le village

 

                        3 – Les bouffons

 

            Il n’y a pas de bouffon dans le village

 

                        4 – Les devins et guérisseurs

 

            Il n’y a ni devin, ni guérisseur dans le village.

 

                        5 – Les chasseurs

 

Il y a une organisation de chasseurs dans le village.

Ils ont des cérémonies propres lors des funérailles d’un membre et de  l’adhésion d’un nouveau membre. Ils n’ont pas de fétiche commun.

Pour adhérer à la confrérie, il faut une poule blanche, un coq blanc  et des noix de colas blanches. Une femme ne peut pas adhérer à la confrérie.

 

                        6 - Les associations de culture

 

Il y a cinq associations de culture dans le village ; les responsables respectifs sont Nazanga Adama DAO, Issouf DIARRA, Tiémogo SANOGO, Karim SACKO et Nazé Ali KONATE.

Il y a six Groupements de Producteurs de Coton (GPC)

Il y a une association de femme dans le village ; la responsable est Mariam Magnogo DAO.

 

          C. Musique et loisir

 

                        1 – La musique

 

Dans le village de N’Gorlani, il y a un groupe de balafon. Le premier balafon est venu de Samorogouan et Zoumana SACKO en était le plus grand joueur. L’actuel plus grand joueur est Malik DAO.

            Il y a aussi le « Toudoupiré » des forgerons, le « Zambégué » et les grands tam-tams.

 

                        2 – Les loisirs

 

A part la danse aux instruments de musique cités et le jeu de « waré », le village ne connaît pas d’autres loisirs traditionnels.

 

IV – L’organisation religieuse du village

 

            A- Les religions nouvelles

 

                        1 – La religion chrétienne

 

            Il n’y a pas de chrétien dans le village.

 

                        2 – La religion musulmane

 

            Il y a une confession religieuse musulmane dans le village : le « Malikiyat ».

Il y a deux mosquées. Yaya DAO a été le premier musulman du village ; l’actuel imam est Madou KONATE. Les deux précédents imams ont été Bakary OUATTARA et Nazé Daouda DAO.

 

                        3 – Autres religions nouvelles

 

A part l’islam, il n’y a plus de religion nouvelle dans le village.

 

          B- La religion traditionnelle

 

                        1 – Les fétiches

 

            Le village de N’Gorlani n’a pas de fétiches communautaires.

 

                        2 – Les animaux et lieux sacrés

           

            Dans le village de N’Gorlani, il y a un bouc sacré.

            Il y a trois lieux sacrés qui sont « Kouné », « Kassien » et Tiougo ». Ces lieux sont adorés au mois une fois l’an ; le grand sacrificateur est le chef coutumier Lozé DAO.

 

 V – Le développement du village

 

         A –Les infrastructures de développement

           

                        1 – Les écoles

 

Il y a une école primaire de cinq classes dans le village. Elle a été ouverte en 1997.

            Il y a un centre d’alphabétisation dans le village. Il a été ouvert en 2005.

            Il n’y a ni école maternelle ni école secondaire dans le village. Les enfants admis au CEP vont à Kayan à 14km, pour poursuivre leurs études.

 

                        2 – Le dispensaire

 

Il n’y a pas de dispensaire dans le village. Les malades doivent aller à Kayan à 14km pour se faire soigner.

 

                        3 – Le marché

 

Il y a un marché dans le village au quartier Wossi. Le jour du marché est le mercredi.

Les villages voisins qui y viennent sont : N’Dosso, Doro, Tigan, Fofara et Faramana.

 

                        4 – Les forages et puits

 

            Il y a trois forages dans le village. Deux ont été réalisés respectivement en 1980 et 2008 par l’Etat et le troisième en 2005 par le PNGT. Deux sont en panne.

            Il n’y a pas de puit à grand diamètre.

Il existe d’autres points d’eau où la population s’approvisionne : de petits puits peu profonds creusés de parts et d’autres dans les quartiers.

Le village a deux marigots : Kièdougo et Koguiè.

 

            5 – Les télécommunications

 

Le village de N’Gorlani n’est couvert par aucun réseau téléphonique.

 

         B - La vie économique

 

                        1 – L’activité économique principale

 

L’activité économique principale dans le village est l’agriculture. On y cultive mil, maïs, sorgho, riz, coton, etc.

On pratique de plus en plus la culture attelée par rapport à la culture à la main beaucoup plus pénible et moins rentable.

Le coton y est cultivé comme culture de rente depuis 1950. Mais on cultive de plus en plus le sésame.

Les endroits de brousse sont les suivants :

-         « Toubougo » où on ne doit pas cultiver de riz

-         « Kôgô » où on ne doit pas cultiver l’oseille

-         « Dogogo » où on n’amène pas de soumbala

-         « Dossiré » où on n’amène pas de soumbala

-         « Tiougo » où on n’amène pas de dolo

-         « Gnaguèrèguè » et « Kassien » où on ne met pas de feu

-         « Fagogo »

 

                        2 – L’élevage

 

Dans tous les villages de la région, le petit élevage est pratiqué. On y élève  volailles, chèvres et moutons pour essentiellement les sacrifices ; les bœufs sont élevés par les peuls pour l’exportation et par les agriculteurs  juste pour le labour.

 

Monographie des villages  sénoufo Nanérégué 2010

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                  Village de :   SOKOURANI

 

 

 

 

 

 

       

Nom senoufo :   KATILE                           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Noms des enquêteurs :        Issouf  DAO et Marcelline KANMA            

 

 

 

 

I – Création et situation géographique du village

 

A - Nom et situation géographique

 

1 – Le nom du village

 

            Sur la carte administrative, le village est appelé SOKOURANI  et ses habitants « sokouranilais ».

            En senoufo, le village est appelé KATILE et ses habitants appelés « katilewuli ».

 

                        2 – Situation géographique du village

 

            Le village de SOKOURANI relève de la commune rurale de KAYAN. Il est situé à 8km du chef lieu de la commune.

            Le village de SOKOURANI est constitué de cinq quartiers qui sont : Dougounyonkayi, Katigo, Dougougokayi, Bablokayi et Mossikayi.

 

B- Récit de fondation et événement du village

Version de Tikomo SESSOUMA, actuel chef du village

 

                        1 – Récit de fondation

 

Les fondateurs du village de Sokourani seraient venus du village de Wirguila au Mali. Les noms des premiers fondateurs que j’ai pu retenir sont : Zegué Malè,  Gnagoro, N’Golo.

 

            2 – Evénement marquant du village

 

Le village n’a pas connu d’événement marquant

 

II- L’organisation politique du village

    

       A- La chefferie traditionnelle

 

                        1 – Les différentes chefferies traditionnelles

 

            Dans le village de Sokourani, il y a un seul chef  qui assure l’adoration des lieux sacrés et l’administration du village. L’actuel chef est Tikomo SESSOUMA.         

 

2 – La généalogie des chefs

 

            Voici la généalogie des chefs : Zégué Malè, Gnangoro, N’Golo et l’actuel qui est Tikomo ; ils portent tous le nom de famille SESSOUMA.

 

                        3 – Succession et interdits

 

Dans le village de Sokourani, la succession des chefs se fait de frère en frère ; succède au chef, l’homme le plus âgé dans la grande famille paternelle de l’ancien chef.

Une femme ne peut pas accéder à ce poste.

Il n’y a pas d’interdit particulier pour le chef.

          B- La chefferie administrative

 

            1 - Les sortes de chefferies administratives

 

Il y a eu le délégué administratif établi sous la révolution.

            Il y a les conseillers administratifs avec la communalisation intégrale du territoire du pays. Les actuels conseillers du village sont Aïssata BARRO et Dagno San.

            Il y a aussi le Conseil Villageois de Développement (CVD).

 

            2 – Les rapports entre les chefferies

 

            Les rapports entre la chefferie traditionnelle et la chefferie administrative ont été rarement conflictuels ; la chefferie traditionnelle assure l’exécution des coutumes et traditions tan disque que la chefferie administrative veille à la relation avec l’Etat.

 

III – L’organisation sociale du village

 

        A – La population

 

            1 – Statistiques

 

Le village de Sokourani compte 526 habitants selon le dernier recensement.

 

                        2 – Familles, ethnies et totems

           

            Dans le village de Sokourani, on trouve deux ethnies principales : senoufo et bolon.

Les grandes familles qu’on  trouve dans le village sont les suivantes :

-         Famille « COULIBALY » dont le totem est la tortue ; le responsable est Otozanga Antoine.

-         Famille « KONATE» dont le totem est le caïman ; le responsable est Gnabèrè.

-         Famille « SANOU » dont le totem est le chien ; le responsable est Niguinang Jean- Baptiste.

-         Famille « OAUTTARA » dont le totem est le chien ; le responsable est Nazé.

-         Famille « BERTHE » dont le totem est le caïman ; le responsable est Nabèrè Moïse.

-         famille « COULIBALY » dont le totem est le baobab ; le responsable est Panfien

-         famille « DAGNON » dont le totem est le lion ; le responsable est Yamkè

-         famille « DIARRA » dont le totem est le serpent ; le responsable est Yanougo.

 

            B – Les castes et associations

 

                        1 – Les forgerons

 

Il y a des de forgerons dans le village. Ils portent le nom de famille BERTHE.

Ils travaillent essentiellement le fer et font encore le sacrifice à l’enclume. Ils ont le « Toudounpiré » comme musique propre.

Ils ne se marient pas avec les peuls.

 

                        2 – Les griots

 

Il n’y a pas de griot dans le village.

 

                        3 – Les bouffons

 

            Il n’ y a pas de  bouffon dans le village.

 

                        4 – Les devins et guérisseurs

 

            Il n’y a ni guérisseur, ni devin dans le village.

 

                        5 – Les chasseurs

 

Il n’y a pas d’organisation de chasseurs dans le village.

 

                        6 - Les associations de culture

 

            Il n’y a pas d’association de culture dans le village.

Il y a quatre Groupements de Producteurs de Coton (GPC) dans le village.

Il n’y a pas d’association de femme dans le village.

 

         C. Musique et loisir

 

                        1 – La musique

 

Dans le village de Sokourani, à part le « Toudounpiré » des forgerons, il n’y a aucun ensemble musical traditionnel.

 

                        2 – Les loisirs

 

Le village ne  connaît pas de loisirs traditionnels.

 

IV – L’organisation religieuse du village

 

            A- Les religions nouvelles

 

                        1 – La religion chrétienne

 

            Il y a des chrétiens catholiques dans le village. Ils n’ont pas de lieu de culte. Le premier converti au christianisme dans le village est Bagan Raphaël COULIBALY. Il n’y a pas de catéchiste.

 

                        2 – La religion musulmane

 

            Il y a une confession religieuse musulmane dans le village, « Malikiyat ».

Il n’y a pas de mosquée. Le premier converti à l’islam dans le village est Kadari OUATTARA.

Il n’y a pas d’imam.

 

          B- La religion traditionnelle

 

                        1 – Les fétiches

 

Bien que la religion traditionnelle soit la première dans le village, on n’y trouve qu’un seul grand fétiche commun : « Nangué » dont le propriétaire est Nabèrè Moïse BERTHE.

 

                        2 – Les animaux et lieux sacrés

           

            Il n’y a pas d’animal sacré dans le village.

            Il y a deux lieux sacrés : « Kouné » et « Wokafo ».

 

         C - les fêtes et cérémonies traditionnelles

 

            Les fêtes et cérémonies traditionnelles dans le village  sont essentiellement l’adoration du fétiche « nangué » et des lieux sacrés et les funérailles.

 

 V – Le développement du village

 

          A –Les infrastructures de développement

           

                        1 – Les écoles

 

Il n’y a pas d’école primaire dans le village. Les enfants en âge de scolarisation doivent aller à Wèrè à 5km pour l’école.

            Il y a un centre d’alphabétisation dans le village ; un CPAF construit par le PNGT et ouvert en 2004.

            Il n’y a ni école maternelle ni école secondaire.

 

                        2 – Le dispensaire

 

Il n’y a pas de dispensaire dans le village. Les malades doivent aller à Kayan à 7km pour se faire soigner.

 

                        3 – Le marché

 

Il n’y a pas de marché dans le village.

 

                        4 – Les forages et puits

 

            Il y a deux forages dans le village. Ils ont été  respectivement réalisés en 2005 et 2008  et sont tous fonctionnels.

Il n’y a pas de puit à grand diamètre. 

Il y a d’autres points d’eau où la population s’approvisionne : de petits puits peu profonds creusés de parts et d’autres dans les concessions.

Le village est au bord d’un marigot ; mais ce marigot ne lui appartient pas. Le village n’a pas de marigot.

 

            5 – Les télécommunications

 

Le village de Sokourani est couvert par les réseaux téléphoniques Telmob, Telecel et Zain.

 

           B - La vie économique

 

                        1 – L’activité économique principale

 

L’activité économique principale dans le village est l’agriculture. On y cultive le mil, maïs, sorgho, haricot, arachides, riz, etc.

Le coton est la culture de rente principale depuis 1950.

On pratique de plus en plus la culture attelée par rapport à la culture à la main beaucoup plus pénible et moins rentable.

Les différents endroits de brousse sont les suivants : Fagué, Kokoba, Lè, Kuru et Gnangué.

 

                        2 – L’élevage

 

Dans tous les villages de la région, le petit élevage est pratiqué. On y élève  volailles, chèvres et moutons pour essentiellement les sacrifices ; les bœufs sont élevés par les peuls pour l’exportation et par les agriculteurs  juste pour le labour.